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Khemacaro Yos Hut

Buddhism, President of the Association Dhammaduta France
 biografie
La doctrine de l'Esprit, Cœur du Message du Bouddha
 
En particulier,  le point culminant de la sagesse humaine,  l'Enseignement du
Bouddha, ne traite pas de quelque chose d'étranger,  de lointain ou d'ancien,  mais de ce
qui est commun à toute l'humanité, de ce qui est toujours jeune et plus près de nous que
les mains et les pieds – l'esprit humain.
 
Dans la doctrine bouddhique,  l'esprit est le point de départ,  le point focal  et
aussi,  en tant qu'esprit libéré et purifié du Saint, le point culminant.
 
L'esprit est le plus proche de  nous,  parce  que  c'est  par  lui  seul  que  nous
sommes conscients du soi-disant monde extérieur,  y compris  notre  propre  corps.  « si
l'esprit est compris, toutes les choses sont comprises ».
 
L'esprit est la source de tout le bien qui s'élève de l'intérieur et de tout le mal
qui nous arrive de l'extérieur.
 
Tout ce qu'il y a de mal, lié  au  mal,  appartenant  au  mal – tout  provient  de
l'esprit.
 
Tout ce qu'il y a de bien,  lié au bien,  appartenant au bien – tout  provient  de l'esprit.»
 
C'est   seulement  par  un  changement  intérieur  qu'il y aura  un  changement extérieur.
 
L'ordre ou la confusion  de  la  société  correspond  à,  ou  suit,  l'ordre  ou  la
confusion des esprits individuels.
 
Le Message du Bouddha, en  tant  que  Doctrine  de  l'Esprit,  enseigne  trois
choses :
connaître l'esprit, – qui est si proche de nous et pourtant si mal connu ;
 
former l'esprit, – qui est si lourd et si  obstiné  et  qui  pourtant  peut  être  si souple ;
 
libérer  l'esprit, – qui  est  partout  enchaîné et  qui  pourtant  peut  d'ores  et déjà obtenir sa libération.
 
Maintenant,  permettez-moi  de  lire  un  Enseignement  du  Bouddha  sur  la
« Protection Juste » :  
 
Une fois le Bienheureux demeurait dans le pays sumbha,  dans une ville  des
sumbhas appelée Sedaka.  Là, il s'adressa ainsi aux moines : 'Il y a longtemps vivait un
acrobate qui travaillait  avec  une  perche de bambou. Dressant sa perche de bambou, il
parla à son élève Medakathalikā : « viens, chère Medakathalikā,  grimpe à la perche  et
tiens-toi debout sur mes épaules ! » – « Oui, maître », dit-elle  et  elle  fit  ce  qu'on  lui
demandait. Et l'acrobate dit :  « Maintenant, chère Medakathalikā   protège-moi bien  et