30 Septembre 2013 16:30 | Villa Maria - Salle des conférences
La force des années: la bénédiction de la vieillesse
Dans un lien entre jeunes et personnes âgées qui existe depuis 40 ans, la Communauté de Sant’Egidio a mûri dans un sage mixe qui met ensemble soutient, la solidarité concrète et quotidien avec les personnes âgées, des réflexions, des propositions, de la ‘culture’ positive que la Communauté de Sant’Egidio propose concernant l’age de la vieillesse.
Ce lien est une bataille sans limites à la solitude des personnes âgées. Il n’est pas bien que les personnes âgées soient seul : il n’est pas bien pour eux, mais il n’est de même pas bien pour nos jeunes, pour nos villes, pour nos familles, qui sans la présence des personnes âgées deviennent plus pauvre et se déshumanisent.
« j’ai vu beaucoup de jeunes et personnes âgées ensemble, et pas pour la première fois – disait en 1980 le bienheureux Jean-Paul II à l’occasion de sa première visite à Sant’Egidio – Je suis reconnaissant pour la découverte des personnes âgées, une telle découverte. C’est vraiment créatif et pascale et je suis convaincu qu’à travers cette expérience, cette découverte, vous allez vous découvrir plus jeunes vous-mêmes. »
Mais malheureusement il y a une amère contradiction entre ce que les personnes âgées sont dans notre société et la représentation qui en est donné. Il y a une pensée généralisée, diffusée même dans des milieux compétent et d‘autorité qui parlent de « risque de longévité », « la longévité met en risque le bien-être ». Se sont des affermations peut-être simplifiés, mais ils ont une inquiétante rechute sur la cohésion sociale. Ils redisent avec du pessimisme ce que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS / WHO) il y a 10 ans a appelé un triomphe : arriver à un age avancé n’est plus un objectif de quelques-uns, mais de la plupart de la population mondiale (aussi pour les pays pauvres). Ceci est le point focal: donner un sens aux 20/30 ans en plus que le développement humain nous a donné. Ceci n’est pas seulement une problème des services, de la politique, des ressources – évidemment tous importants, mais il ne s’agit pas seulement de cela. Il s’agit d’un grand problème existentiel, culturel et spirituel.
Est-ce qu’il est possible de parler des personnes âgées comme d’une richesse ? Comme d’une ressource ?
Les données d’une étude de l’année passé (FederAnziani) qualifient la contribution et l’aide que les groupes d’age plus âgées ont donnés aux groupes d’age plus jeunes : 4 milliard d’euro est la chiffre mis à disposition des grands-parents à leurs enfants et petits-enfants. Argent prit évidemment de leurs pensions pour aider les balances familiales en négatif. En plus, une valeur égale à 24 milliard d’euro est représentée par la valeur monétaire du temps que les grands-parents passent avec leurs petits-enfants. Le calcul économique pend en considération seulement une parti de ce ‘travail’ : il ne s’agit pas seulement de temps, mais aussi de soin, d’affection, d’attention, de dédicace. Nos jeunes, dont plusieurs déjà parents eux-mêmes, trouvent un soutient affectif mais aussi concret en 12 millions de personnes âgées qui tous les jours se préoccupent, prennent soin, préparent à manger, accompagnent à l’école et au parc, jouent avec leurs enfants.
Mais il y a plus qu’un calcul économique. Les jeunes générations trouvent dans la figure de grand-parent une boussole affective qui les oriente dans le temps et les rend, grâce au mémoire et le précieux échange intergénérationnel, une profondeur historique et affective à leurs identités existentiels fragiles. Ce sont des ressources humaines, économiques, intellectuelles, affectives qui en différentes manières contribuent à faire fonctionner la société dans ses mécanismes et équipements économiques, sociaux et relationnels. C’est la contribution au PIB national, mais aussi aux ‘économies’ familiales fragiles qui se tiennent toujours moins sans la pension, bas mais garanti, d’un membre âgée de la famille.
C’est de cette façon qu’on peut parler d’une force des années, comme d’une valeur ajoutée de la vie âgée pour la société. J’aimerais utiliser cette expression : les personnes âgées sont des vraies producteurs de valeurs.
C’est une des premières pensées que Pape François a exprimé depuis le début de son pontificat : « Ne cédons jamais au pessimisme, à cette amertume que le diable nous offre chaque jour ; ne cédons pas au pessimisme et au découragement. » Et puis le Pape a ajouté une réflexion sur la vieillesse : « la vieillesse est – j’aime le dire ainsi – le siège de la sagesse de la vie. […] Donnons cette sagesse aux jeunes : comme le bon vin, qui avec les années devient meilleur, donnons aux jeunes la sagesse de la vie. »
Les personnes âgées, si on les permets de vivre avec les autres, peuvent être des formateurs d’humanité et créateurs de liens. Surmonter le préjudice envers les personnes âgées et découvrir leur contribution à la construction sociale, aussi en termes de producteurs de valeurs pour les jeunes mais aussi pour les adultes, ce n’est pas seulement humainement fondé, mais aussi socialement utile.
Une jeune étudiante de Bassano del Grappa a écrit (n.d.t: dans un concours de la Corriére della Sera) « chaque jours je vois mes grands-parents, je les embrasse et je passe mon temps libre avec eux. (…) La société souvent les voit comme personnes …qui emmènent des frais sanitaire ou de pensions, un poids pour tous. Mais est-ce qu’il est vraiment ainsi ? Combien est-ce qu’ils ont donnés à la société ? Une personne âgée est un don précieux, est une source de sagesse et de conseils, (…). Pour beaucoup de choses qui nous semblent normales aujourd’hui, nos grands-parents et arrière-grands-parents ont luttés, ont travaillés, se sont combattu. Comment est-ce qu’on peut les définir inutiles ? Comment est-ce qu’on peut avoir si peu de respect ? Peut-être ils sont un ‘poids’ pour la société, mais ils sont une richesse pour les jeunes ! » Et probablement bien plus que ça. Sans personnes âgées il n’y a pas de futur. Si la société est vielle, ce n’est pas à cause de l’augmentation des personnes âgées, mais parce qu’elle ne sait pas changer. Changer la culture sur les personnes âgées est la prémisse pour mettre à disposition du tissu social une richesse incalculable, vraie espérance pour le futur.
Merci